Parce que ça, c'est la vie, et la vie, faut faire avec.

Carpe Diem est terminé.

Je ne sais pas quoi dire de plus... Notre dernière performance était tout ce qu'il y a de plus magnifique (vraiment!). Ces centaines d'heures passées à pratiquer ont tellement bien payé. Je voudrais bien être plus poétique, mais à 21:32 après la fin de semaine la plus intense de tous les temps, ça n'arrivera probabkement pas!

Quelle fin de semaine, mes amis... Les meilleures heures de pratique entrecoupées de nouvelles (aucun adjectif approprié. Mauvaises? C'est relatif. Choquantes? Oui. Choquantes.)... Tu veux de l'intensité dans ta vie, ma jolie? En voilà.

Entre temps, mon parcours à Carpe Diem est terminé et je m'en remettrai bien éventuellement, mais pour le moment, j'hésite entre l'euphorie et la tristesse infinie.

Mon expérience dans le groupe m'a tellement apporté. Tellement... Encore une fois, je n'ai plus de mots. Comment expliquer à quelqu'un qui comprend à peine le concept d'ensemble chorégraphique le son de la carabine qui frappe la paume de la main? La sensation du flag entre les doigts? Comment leur décrire le sentiment de fierté découlant de nos pires blessures et le moment d'infini capté en quelque part entre les comptes de la musique?

Ça ne s'explique pas, voilà tout. Il faut vivre et être passionné pour ressentir tout ça. Et j'ai eu la chance, pendant trois ans, d'expérimenter tout ça. C'est pour ceci que je suis le plus reconnaissante à Carpe Diem.